Je crois que ça se confirme

J'expliquais dans un précédent billet à quel point le Squal avait de la chance...

Voici un billet pour témoigner à quel point, inversement, moi, j'ai toujours la poisse.
Non pas la grosse poisse du gros problème dramatique, non.
Juste la poisse de la merde pas assez importante pour être vraiment grave mais suffisament chiante pour pourrir le quotidien.

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Ainsi, il est habituel pour moi d'acheter des chaussures et de me rendre compte en arrivant que les deux ne sont pas de la même taille dans la boîte... ou encore de les faire commander, de les recevoir in extrêmis et de me rendre compte que la boîte contient deux pieds gauche [sissi je vous jure].

J'ai tout autant la poisse avec ma voiture, celle que j'ai en ce moment atteignant tout de même un record : de gros prb avec le FAP un an après l'achat d'occasion et qui nous a encore fait faire des frais lors de la révision de printemps, un pneu avant de crevé après avoir roulé dans un trou juste avant de partir à Noël [il a donc fallu changer les deux et biensûr c'est tombé pendant les gros épisodes neigeux alors qu'il y avait des soucis d'approvisionnement] ou encore notre rencontre avec les Funky Cops en février [qui même si nous n'étions pas en tors, nous a coûté le prix des pneus arrières en quasi-totalité... et bien oui, vu que la prise en charge prend en compte le degré de vetusté...dommage Eliane].

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Comme si cette année n'avait donc pas été suffisamment riche en emmerdes question voiture, il a fallu qu'on se fasse rentrer dedans par un type "un peu dans la lune" [je cite mot pour mot l'intéressé...] lundi dernier alors que noous partions pour notre seule petite semaine de vacances d'août...:

J'avais déjà classée cette journée comme pourrie du fait du départ retardé par le décès de ma petite rattouille en milieu d'aprem et des bouchons dans lesquelles nous étions depuis 2h.  Nous n'étions même pas encore sortie de la région parisienne à 18h alors que nous avions encore 400 bornes à faire pour atteindre la maison des beaux-parents en Alsace. Le ponpon, la cerise sur le gâteau, le cornichon dans le big mac quoi !

C'est vrai que c'est crevant de rester concentré dans les bouchons, j'avais mal au pied crispé sur l'embrayage, mais je suis habitué, rien d'autre à faire que de patienter. Le Squal était un peu somnolent à côté de moi et le nelwyn pionçait royalement dans sa nacelle à l'arrière... pas d'énervement, ça allait bien finir par se fluidifier. Nous arrivions enfin sur l'A4 en laissant derrière nous cette chère A86... ça roulait en accordéon et.... BAAMMmmm. Je me suis fait secouer d'un sacré coup, je me souviens juste avoir vu que je m'approchais très sérieusement de la voiture de devant et j'ai eu le réflexe d'écraser le frein pour ne pas la percuter moi aussi....oufff. Le Squal a sorti un juron, le gnome s'est mis à hurler.

Je suis sorti fissa et j'ai découvert mon coffre carrément enfoncé. Plus moyen de l'ouvrir... Put** fait chi**, fallait forcément que ça arrive quand la bagnole est blindée pour la semaine... grrrrr chgrumph.... Je me souviens m'être contenu pour pas me foutre à pleurer... et comme la plupart du temps dans ces cas là mon sentiment d'injustice se transforme en colère... qui doit se diriger vers quelque chose ou quelqu'un. Je suis donc allé sortir le type qui restait comme un ahuri dans sa caisse. C'était un black d'un certain âge, il était complètement ébahi et ne semblait pas vouloir bougé.... Sonné par ce qui se passait, il avait "juste" eu la tête ailleurs... J'ai donc essayé de prendre sur moi car le mal était fait et ça n'avait plus aucun intérêt de l'assommer avec mon agressivité. La seule chose à faire à ce stade c'était de remplir un constat.

Voyant qu'il était complètement à l'ouest, j'ai pris les choses en main d'un ton super autoritaire. J'ai décidé d'avancer un peu avec la voiture pour dégager la voie en allant me mettre sur un zebra un peu plus loin ; j'ai quand même demandé au Squal de monter avec le type pour pas qu'il se défile... Willow hurlait dans la voiture. Bizarrement je ne m'inquiétais pas pour lui, le choc n'avait pas été trop violent selon moi et il était bien arnaché dans sa nacelle, c'est juste qu'il avait du être surpris par le réveil et qu'il devait bien sentir à mon attitude que ça n'allait pas du tout... :/

Une fois à l'écart, j'ai sorti mes papiers et un constat. J'ai dû un peu secouer le gars pour qu'il sorte les siens car il était comme un zombie à marcher autour de sa voiture pour voir les dégâts.... je me rappelle avoir été super sèche en lui demandant s'il avait déjà rempli un constat et alors qu'il me répondait que non, je lui ai rétorqué que c'était très bien comme ça j'allais le faire pour lui [en fait j'étais soulagé de controler le truc parce que j'avais trop peur qu'il essaye de le bidouiller à son avantage]. Je lui ai dit de me sortir ses papiers au fur et à mesure de la procédure, je l'ai fait relire, confirmer que j'avais bien coché la case correspondant à son acte dans sa colonne et que moi je n'avais rien à cocher, j'ai fait le dessin, je l'ai fait signer, lui ai donné son exemplaire et il était encore en train de tourner autour de sa voiture complètement désemparé quand nous avons redemarré. Nous sommes arrivés à bon port sur les coups d'1h30... SUPER....

Du coup, le déroulement de nos 6 petits jours de vacances n'ont ensuite pas vraiment été ce qu'il aurait dû être....

LA SUITE dans le 2ème épisode

Comme le disait mon véto, c'est impressionnant les proportions que peuvent prendre les tumeurs chez les rats...
La plus imposante, sous le flan gauche, était aussi grosse qu'elle quand elle était en pleine santé, c'était dure de la voir avec ça.

Mais ce n'est pas une surprise, c'est un fait, tous les rats de compagnie proviennent à l'origine de lignées issues de longues années de sélection pour la recherche scientifique dont une majorité pour les études en oncologie.
[je n'utilise volontairement pas le terme de "d'animaux de laboratoire" car pour avoir travaillé dans ce domaine, je ne cautionne pas tout le matraquage monté par les associations de protection, le plus souvent ultra extrémistes, qui montrent le pire, pourtant très rare, et s'évertuent à monter des films chocs, si éloignés de la réalité, uniquement pour toucher l'affect du grand public]

De par ma formation, je connais l'évolution et les signes cliniques, qu'on appelle "points limites", acceptables d'un point de vue éthique pour les animaux souffrant de cette pathologie. J'attendais donc en surveillant ces fameux signes.

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          Mardi, je l'avais trouvée étonnement en bonne forme : malgré la taille éléphantesque de la tumeur sur le flan et la deuxième de la taille d'une petite noisette sur le poitrail, je la voyais quand même se déplacer à son envie dans la cage, en particulier pour accéder à sa gamelle d'eau et de graines et manger tout ce qu'elle trouvait. Après un petit examen rapide, j'ai aussi été agréablement surprise de voir qu'elle arrivait toujours à faire sa toilette intime tout comme il fallait car pas évident avec son handicap. Sa respiration était un peu bruyante mais pas de trace de porphyrine aux yeux ni au nez. J'en ai donc conclu qu'elle tenait bien le coup et que nous pourrions partir pour notre semaine de vacance sans trop d'inquiétude.

           Malheureusement tout a été très vite et Vendredi soir quand je l'ai vu sortir de sa maison j'ai su que le moment était venu : elle avait beaucoup de mal à se déplacer sans tomber, elle avait les yeux et le nez encroûtés de porphyrine. Je l'ai vu vacillé un moment près de sa gamelle comme sur le point de s'endormir... alors que d'ordinaire elle fait un de rapides allez-retour de la gamelle à sa cabane. Je l'ai alors prise pour l'ausculter, incroyable de constater qu'elle avait perdu toute sa petite masse musculaire, la colonne, les côtes et les hanches saillantes.... un vraie squelette sur pattes... les larmes me sont montées aux yeux, insupportable de la voir dans cet état. Elle avait également la vuvle toute sale et une espèce d'escarre à la commissure des lèvres.
Bref, le tableau que je redoutais... le cabinet vétérinaire étant fermé le samedi, nous avons du attendre Lundi pour avoir un rdv et seulement à 15h30 alors que nous devions partir pour l'Alsace à la mi-journée. Mais bon, il était hors de question de la laisser comme ça à la personne qui devait venir s'en occuper dans la semaine, nous avons donc repoussé notre départ en fin de journée.

C'est donc finalement entre tristesse et soulagement que je suis sorti du cabinet vétérinaire avec ma boîte de transport vide. J'aime beaucoup cette clinique car l'ensemble du personnel est très respectueux et attentionné, tout ce fait dans le calme et la douceur. Je reste toujours pour la piqûre fatale après l'anesthésie. Ca m'est essentiel pour avoir l'esprit tranquille, ce n'est pas un abandon, j'ai été à ses côtés jusqu'à son dernier souffle, j'ai assumé et respecter mon contrat tacite d'adoption.

          Adieu ma belle TAZZY, ma zouzouille

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C'était ma 11ème et dernière ratte. Je garderai un souvenir incroyable d'elle, de ses compagnes de cage et des petites poilues qui les ont précédées depuis novembre 2005. J'ai vraiment découvert à quel point ces animaux sont attachants, intelligents et sociaux avec les humains.

J'ai hâte que Willow soit plus grand pour pouvoir reprendre un petit groupe et lui faire découvrir toute la joie que ça procure malgré leur faible espérance de vie [2 ans et demi en moyenne]

Petit hommage groupé :

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Depuis la dernière visite, celle des 3 mois, je ne voyais pas mon petit gnome s'étoffer. Peut-être a-t-il encore grandit un peu car j'ai du remiser certains bodies et grenouillières en 3 mois car ça tirait trop en longueur... par contre il ne les remplit pas plus.

Les deux premiers essais d'introduction de lait artificiel n'ont pas été très rassurants car même s'il les a englouti sans aucun soucis, il y a eu beaucoup d'inconfort du point de vue de la digestion avec beaucoup de pleurs... même avec des demi-doses [90mL au lieu des 150mL préconisés sur la boîte]. Mais ne sentant pas d'amélioration par rapport au poids, je me suis senti obligé d'insister et j'ai réussi à introduire un biberon de lait artificiel par jour [un de l'après-midi] quasiment toute la semaine sans observer de problème, et il a avalé des quantités chaque fois plus importante jusqu'à 180 mL. J'ai donc été soulagé, au moins un problème de réglé 

Reste la question du poids.

Nous partons demain pour une semaine de vacances dans l'Est. Il aura 4 mois mardi, je comptais donc faire la visite des 4 mois à notre retour [pour rester aussi cohérent avec la dernière visite qui s'était fait 1 semaine après pour le délai entre les vaccins] et donc attendre cette visite pour faire un contrôle à la balance. Mais c'était sans compter un petit bobo, qui même s'il ne semblait pas très grave, ne semblait pas s'améliorer depuis une bonne semaine : le côté de son gros orteil rouge inflammé... un petit panari :/. Ne voulant pas partir sans avoir rien fait et le regretter ensuite, ça m'a servi "d'excuse" pour une petite consultation éclair hier matin.

Verdict pour le panari : très fréquent chez les petits, il suffit d'appliquer un désinfectant plusieurs fois par jour et surveiller. Il faudrait intervenir si l'inflammation gagne la première jointure... espérons qu'on n'en arrive pas là . Visiblement, ça ne le fait pas souffrir mais c'est chiant, ça parait insidieux ce truc >.<.

Verdict pour la pesée : 5kg010 soit à peine100g en 3 semaines . Toutefois, le medecin ne semble pas trop inquiète, elle me dit que son petit fils est du même genre [il ne fait que 8Kg à 1 an ^^] ce qui me rassure un peu. Même si la majorité des bébés du même âge que j'ai croisé, en particulier lors de mes séances de rééducation du périnée chez la sage femme, sont plutôt du genre bibendum michelin, bien potelés... je crois aussi que tous les métabolismes sont dans la nature. Si on prend en compte son très bon éveil et très bon sommeil tout va très bien mis à part ce petit poid.... alors quoi ??

Pour assurer quand même et ne rien négliger, étant donné qu'il supporte bien 1 biberon de LA par jour, le médecin me propose de passé à 2, histoire de voir d'ici la prochaine visite dans 1 semaine et demi. C'était de toute façon l'objectif que j'avais pour arriver tranquillement à un allaitement mixte en septembre chez la nounou. Et puis ce sera un plaisir pour Mamie Michèle ou pour Tatie Steph de pouvoir donner le biberon cette semaine .

Nous avons donc fait 2 biberons dans l'après-midi hier. Pas de soucis ou de pleurs en particulier donc je suis contente. Reste à voir comment ma lactation va s'adapter... mais en tout cas le nelwyn ne semble pas trop perturbé car il s'adapte à chaque situation téton, bout de sein, bib au lait maternel ou artificiel :). Il sait réclamer un câlin au sein même 10min après le bib pour s'endormir et faire une bonne sieste .

Je pars donc plus sereine. J'ai au moins la certitude de faire le maximum pour la santé de mon petit bout, tout en sachant qu'il s'adapte bien à ce changement et qu'on peut quand même continuer notre relation si intime lors des tétées.

Affaire à suivre à notre retour :)

L'autre fois, je vous avais dit que j'avais découvert un truc  que je pouvais faire : m'attraper le pied.

C'est tellement rigolo que depuis une semaine j'y passe tous mes temps d'éveil.... je ramène mes jambes sur moi et j'attrappe mes pieds. C'est que c'est super marrant comme activité ^^

Ce qui est pratique c'est qu'en remontant mes pieds et mes jambes comme ça... et bien c'est plus facile de rouler sur le côté. Et du coup ce matin, quand maman m'a mis sur le tapis d'éveil, j'ai beaucoup gigoté, comme souvent ces derniers jours, au point de me retrouver la tête du côté ou elle m'avait mis les pieds au départ ^^

Et puis je m'agaçais, je grognais... et c'est en se retournant pour voir pourquoi je râlais qu'elle s'est aperçu que j'avais réussi à me mettre complètement sur le côté tout seul pour la première fois. C'est que le monde qui m'entoure est bien différent de ce point de vue, certaines choses sont plus facilement accessibles, ça motive. Elle a alors eu le réflexe d'attrapper la caméra et j'en ai profité pour lui montré que j'étais capable de faire encore mieux que ça : je suis passé complètement sur le ventre et j'ai réussi avec beaucoup d'effort à me remettre sur le dos :

Grosse découverte et belle étape... c'est le début des emmerdes... on ne pourra plus me laisser sur le canapé sans surveillance.

Il va falloir installer le tapis par terre désormais ^^.

Allé, en prime quelques petites photos de moi hier à Carrefour, Maman avait déniché un drôle de caddy bien pratique et j'ai été très sage :

On porte souvent un masque.

Qu'on se le mette volontairement ou pas, celui de l'image qu'on voudrait donner de soit.

On ne retire son masque qu'en face des gens en qui on a pleinement confiance

ou dans certaines situations quand le masque est trop lourd à porter, qu'on étouffe dessous

et parfois on se rend compte qu'on ne plait pas à certaines personnes sans celui-ci.

Depuis quelques années, j'essaye de faire tomber mon masque, de le laisser dans mon placard. C'est un effort intense, c'est parfois douloureux mais je me rend compte qu'à chaque fois que j'ai réussi à le faire, quelqu'en soient les conséquences dans ma relation à l'autre... je me suis senti mieux, comme capable de prendre une grande bouffée d'air... sans ce masque pour m'obstruer le nez et la bouche.

J'ai perdu et je vais encore perdre des personnes qui m'étaient précieuses et que je ne remercierai jamais assez d'avoir été là pour moi à certains moments de ma vie. Car comme le masque de soin, son application est bénéfique et permet de prendre soin de son enveloppe fragile, de se protéger...mais il est fait pour être enlever...délicatement, par petits gestes, effacé...

Merci à Madame Parle pour son concours qui m'a donné prétexte à cette petite réflexion de bon matin ^^

et voici ma participation

ceci est le Masque Visage Arbre à Thé de chez Bodyshop

[Oui je sais... mais non je n'ai pas honte... même mon fils n'a pas eu peur en me voyant comme ça :p]

Bonne journée à tous :p