J'ai passé ma première nuit sans maman.

Elle est partie voir des potes en célibataire (ça s'appelle une ihairelle dans leur monde) et pour en profiter et ne pas voir le dernier train se transformer en citrouille après minuit, elle a opté pour son sac de couchage et une banquette sur place.

Je suis donc resté avec papa de 19h à 16h30 le lendemain et tout s'est bien passé. J'ai fait une belle nuit, une sieste le matin et l'après-midi. Papa a pu avancer dans son petit bricolage.

Je crois que maman était contente de pouvoir profiter de cette soirée, faire sa belle, comater avec les copains jusqu'à pas d'heure, prendre son petit dej avec eux à 13h à base de thé, de reste de cake salé, de muffins au chocolat et d'oeufs brouillé lardons, le tout dans une odeur "d'herbes aromatiques" ^^.

Mais moi, j'ai rayonné dans mon siège auto quand elle est ré-apparu dans mon champ de vision à son retour. Je lui ai décoché mes plus beaux-sourires et lui ai offert le son de mon rire pendant tout le trajet de retour de la gare pour lui manifester ma joie. Elle n'a donc pas regretté son absence ni son retour dans sa petite vie de famille.

Et puis pour marquer le coup un peu plus tard chez Casto, je lui ai fait un gros pipi dessus en profitant d'une fuite de couche alors que j'étais tout contre elle dans le porte-bébé. Je t'aime maman ^^.

J'ai testé la Stévia. J'ai laissé tomber mes sucrettes Hermesetas au fond du tiroir. L'arrière goût réglissé me gène vraiment trop, ça gâche le plaisir des arômes de ce que je mange ou bois, même dans les sirops Teisseire menthe ou citron que j'ai acheté :/.

J'avais donc opté pour le sirop d'agave. De Sunny Bio/Via ou Bjorg, c'est un produit naturel également mais surtout il n'y a quasiment pas d'arrière-goût, ce qui est très appréciable pour le thé dont j'aime varier les saveurs au cours de la journée en choisissant telle ou telle arômatisation [ce n'est donc pas pour que chaque tasse finisse par avoir toujours le même goût... celui de l'édulcorant].

Mais c'est liquide et donc parfois pas très adapté pour certains aliments... et surtout ça reste du sucre, comme le rappel cet article très intéressant de D. Servan-Schreiber, et donc il faut l'utiliser avec autant de parcimonie.

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Je me suis alors tourné vers l'inuline.

Késako ???!!

Définition :  L’inuline est une fibre soluble qui contient du sucre. Elle n'est pas dégradée ni absorbée par l’intestin puisque c'est une fibre. Son sucre ne passe pas dans le sang, il n’est pas digéré. L’inuline est prébiotique, c’est à dire qu’elle représente une source de nourriture pour les bonnes bactéries intestinales. Les chercheurs mettent beaucoup d’espoir dans les prébiotiques qui amélioreraient la qualité de la flore intestinale et favoriseraient la santé de l’intestin, notamment en stimulant la croissance de bonnes bactéries comme les bifidobactéries. Blog d'H.Baribeau, PasseportSanté.Net

On trouve l'inuline essentiellement dans la chicorée dans elle est extraite mais également dans la topinambour, l'artichaut ou encore le salsifi.

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J'ai trouvé ça en poudre chez la marque Hermesetas  qui la propose également en liquide

"Pour saupoudrer et cuisiner, résiste à la cuisson au four et à la congélation"

 [1 CC sucre = 1 petite CC de poudre // 50g sucre = 5g de poudre]

Je lui trouve un petit goût, mais c'est vraiment léger comparé à la Stévia ou à l'aspartame. Je l'utilise dans les yaourts natures, sur les fruits, les tartes, dans le lait avec mes céréales et j'alterne avec le sirop d'agave dans le thé :).

L'apport de fibres est pour moi très intéressant pour aider mes intestins paresseux ^^

Etre parent, c'est vivre de grandes émotions.

Une multitude d'émotions : parfois indescriptibles, parfois irrationnelles, souvent mélangées et contradictoires.

Ces émotions nous submergent à chacunes des étapes du développement du petit bout d'humain, chair de notre chair, dont on a la charge, que l'on connait mieux que personne. Il y a de grandes étapes et des plus petites... Parfois on attend le changement avec impatience, parfois on le prend en pleine poire à un instant T... "tiens mais il fait ça... c'est hallucinant" parce qu'on l'attendait beaucoup plus tard....et parfois on n'y voit qu'une petit pas de plus et c'est après coup qu'on percute quelle importance ça a eu...

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Pourquoi j'exprime tout ça. Il y a quelques semaines Willow a changé de lit.

C'est presque rien, et je n'aurai pas pensé que ça me ferait autant d'effet ^^.

Adieu le petit berceau, petit nid douillet tout entouré du tour de lit que j'avais personnalisé avant sa naissance. Il commençait à être vraiment à l'étroit. C'était frustrant de voir qu'il ne pouvait plus s'étaler les bras en croix comme il le faisait pour dormir. Il était donc temps et sur le coup j'avais hâte de récupérer le lit qu'on devait nous prêter. Mais en fait, ce petit changement n'était pas anodin du fait de l'histoire des deux couchages.

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Le berceau m'avait été prêté par ma tante maternelle alors qu'elle l'avait acheté pour ses petits enfants. Il avait servit à l'une de mes cousines pour son 2ème et attendait de servir pour un hypothétique 3ème ou pour sa soeur quand elle aura son premier.... Ce prêt avait donc une signification très importante pour elles comme pour moi. Me prêter ce berceau pour mon nelwyn, c'était comme m'offrir d'intégrer symboliquement leur noyau familial, un cadeau et une bienveillance de grand-mère et de "soeurs" de substitution en l'absence de ma mère.

Comme pour ce berceau, le lit de bébé dans lequel le gnome est désormais installé a également un passé mémorable puisqu'il a accompagné les nuits des trois garçons de ma cousine ainée que j'ai choisit pour être la marraine de Willow. Elle-même et son fils ont été les filleul(le)s de ma mère, elle a habité quelque temps à la maison pendant ses études, elle m'a gardé et donné la cuillière, ses enfants ont été les bébés que j'ai le plus vu et connu parmis tous mes petits cousins et cousines, je la considère comme une des personnes de ma famille dont je suis la plus proche, une grande soeur en quelque sorte. J'aime l'idée d'avoir quelque chose qui rapporchera nos enfants et inscrit mon fils dans une histoire plus large que juste notre trio, lui qui est l'ainé et encore le seul enfant de nos familles proches [mon frère et ma belle-soeur].

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Je parlais donc d'émotions.

Mais aussi, plus basique

Triste d'abandonner le berceau, qui emporte avec lui le souvenir de ces premiers mois, en particulier la première nuit de mon bonhomme à la maison. Quel souvenir de le voir si petit, nouveau-né dans ce berceau que j'ai si souvent regardé pleine d'espoir et d'appréhension quand il était vide avant la naissance.

Si heureuse de le voir dans ce "grand" lit, à gigotter tant qu'il peut, à essayer de se retourner, de le retrouver la tête à la place des pieds après la sieste... de la voir si vivant et déjà si changé... si grandi. Réaliser que c'est déjà une petite réussite en somme, dans nos soins et nos échanges avec lui.

Et puis il est très sympa ce lit en fer blanc malgré le sommier un peu trop souple, une planche et un matelas tout neuf et c'est parfait. Basique avec les différents hauteurs possible, on aime bien le système de glissière qui permet de baisser la barrière de devant...

et puis Willow n'a eu aucun problème à vivre ce changement... lui ^^.

Peut-être qu'elle aurait continué à me mener la vie dure : cassante et méprisante quand j'en attendais un témoignage de bonheur ou de fierté, douce et compréhensive quand j'en attendais de la dureté et du mécontentement... Jamais sur la même longueur d'onde. Une relation mère-fille douloureuse et destructrice.

Mais peut-être pas... il me semblait qu'à l'approche de la fin, elle avait compris certaines choses au fil de nos dernières discussions, avait lâché du lest... moi-même j'avais réussi à prendre de la distance, à me protéger un peu mieux de son jugement, à m'éloigner de son ombre maternelle qui n'a eu, semble-t-il, qu'un seul but... nous armer à son départ pour affronter la vie telle qu'elle l'a vécue : cruelle et sans pitié. Même si nos caractères sont très proches (certainement modelé à son image par son éducation), elle n'avait pas du tout ma sensibilité... d'où les ravages et les éclats.

Je sais qu'elle aurait été immensément fière lors de ma soutenance de thèse, car finalement c'était son idéal à elle que j'ai suivi sans m'en rendre compte. Elle cotoyait les chercheurs et les vénèrait presque. Pour elle, ils représentaient le summum de la réussite. Leur intellect la fascinait. Et sans aucun doute n'aurait-elle pas du tout cautionné mon choix de ne pas poursuivre dans ce domaine. Elle n'aurait pas compris.

Mais peut-être que si... Par l'autonomie financière et émotionnelle acquise via mon mariage, peut-être que j'aurai su lui faire entendre mes arguments et ma position... j'aime à y rêver même si, du coup, plus rien ne m'empêche de ressentir la tristesse du vide qu'elle a laissé.

Après son départ, j'ai fait mon deuil en me persuadant que c'était dans l'ordre des choses : vivre sa vie de manière autonome, être adulte sans avoir plus besoin de ses parents, prendre son envol, couper le cordon. Les parents partent avant les enfants... rien de dramatique finalement.  Même pendant ma grossesse, j'ai très peu souffert de cette absence.

C'est seulement maintenant, depuis quelques semaines, quand j'observe mon fils, que je réalise son existence, que je le vois grandir et évoluer, que je me rend compte de tout ce qu'il représente... c'est maintenant que les larmes me montent très souvent aux yeux et qu'elle me manque douloureusement.

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Parce que, je suis sûre qu'

Elle serait dingue de son petit fils

Elle aurait été là dès le premier instant à la maternité, certainement même pour me soutenir pendant le travail

Elle m'aurait fait part de son expérience d'allaitement que j'ai inconsciemment mystifié

Elle le pourrirait de cadeaux

Elle viendrait le voir au moins une fois par semaine, ferait la baby sitter à la moindre occasion

Elle m'appelerait pour connaitre les moindres détails, se réjouirait de la moindre anecdote.

Elle respecterait nos choix d'éducation, m'appuyerait dans mon rôle de mère

Elle aurait été une grand-mère formidable.

Mamie NANANE

Je n'ai aucun doute là dessus.

Je n'ai personne pour la remplacer

C'est un gouffre dans ma vie, je le sais désormais.

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La huitième émission du web magasine proposé par Parole de Mamans porte sur la peau des bébés en association avec Mustela.

La peau des bébés est fragile, peau normale, peau sèche, peau atopique... Difficile pour une maman de reconnaître le type de peau de son enfant, et d'identifier ses besoins.

Personnellement, l'odeur si réputée des produits mustela m'est insupportable . L'odeur, certe subtile, qui reste sur la peau quelques minutes après l'application me fout la nausée.... ça me rappelle une odeur rance que je déteste... bref, ça ne s'explique pas mais j'ai dû me résoudre à jeter le tube de crème anti-vergeture que j'avais acheté en début de grossesse [intolérance à l'odeur décuplée à ce moment là en plus] et je pense que n'achèterai plus jamais aucun produit de cette marque ^^. C'est dommage car à côté de ça, je suis persuadé de la très bonne qualité des produits de cette marque qui présente pourtant des gammes vraiment très complètes et variées.

Les émissions précédentes :

[Parole de Mamans #1] Le Rire Médecin en partenariat avec Blédina

[Parole de Mamans #2] A Propos des Produits de Soins Bio, en partenariat avec Topicrem

[Parole de Mamans #3] L'hydratation des futures mamans et des allaitantes, en  partenariat avec Evian

[Parole de Mamans #4] La toilette quotidienne de bébé, en partenariat avec Prim'age

[Parole de Mamans #5] L'énurésie ou le phénomène de pipi au lit, en partenariat avec Dry Nites

[Parole de Mamans #6] Les bébés nageurs, en partenariat avec la FFN

[Parole de Mamans #7] La semaine de l'allaitement, en partenariat avec AVENT et la Leache League