J'ai passé ma première nuit sans maman.

Elle est partie voir des potes en célibataire (ça s'appelle une ihairelle dans leur monde) et pour en profiter et ne pas voir le dernier train se transformer en citrouille après minuit, elle a opté pour son sac de couchage et une banquette sur place.

Je suis donc resté avec papa de 19h à 16h30 le lendemain et tout s'est bien passé. J'ai fait une belle nuit, une sieste le matin et l'après-midi. Papa a pu avancer dans son petit bricolage.

Je crois que maman était contente de pouvoir profiter de cette soirée, faire sa belle, comater avec les copains jusqu'à pas d'heure, prendre son petit dej avec eux à 13h à base de thé, de reste de cake salé, de muffins au chocolat et d'oeufs brouillé lardons, le tout dans une odeur "d'herbes aromatiques" ^^.

Mais moi, j'ai rayonné dans mon siège auto quand elle est ré-apparu dans mon champ de vision à son retour. Je lui ai décoché mes plus beaux-sourires et lui ai offert le son de mon rire pendant tout le trajet de retour de la gare pour lui manifester ma joie. Elle n'a donc pas regretté son absence ni son retour dans sa petite vie de famille.

Et puis pour marquer le coup un peu plus tard chez Casto, je lui ai fait un gros pipi dessus en profitant d'une fuite de couche alors que j'étais tout contre elle dans le porte-bébé. Je t'aime maman ^^.

Etre parent, c'est vivre de grandes émotions.

Une multitude d'émotions : parfois indescriptibles, parfois irrationnelles, souvent mélangées et contradictoires.

Ces émotions nous submergent à chacunes des étapes du développement du petit bout d'humain, chair de notre chair, dont on a la charge, que l'on connait mieux que personne. Il y a de grandes étapes et des plus petites... Parfois on attend le changement avec impatience, parfois on le prend en pleine poire à un instant T... "tiens mais il fait ça... c'est hallucinant" parce qu'on l'attendait beaucoup plus tard....et parfois on n'y voit qu'une petit pas de plus et c'est après coup qu'on percute quelle importance ça a eu...

*****

Pourquoi j'exprime tout ça. Il y a quelques semaines Willow a changé de lit.

C'est presque rien, et je n'aurai pas pensé que ça me ferait autant d'effet ^^.

Adieu le petit berceau, petit nid douillet tout entouré du tour de lit que j'avais personnalisé avant sa naissance. Il commençait à être vraiment à l'étroit. C'était frustrant de voir qu'il ne pouvait plus s'étaler les bras en croix comme il le faisait pour dormir. Il était donc temps et sur le coup j'avais hâte de récupérer le lit qu'on devait nous prêter. Mais en fait, ce petit changement n'était pas anodin du fait de l'histoire des deux couchages.

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Le berceau m'avait été prêté par ma tante maternelle alors qu'elle l'avait acheté pour ses petits enfants. Il avait servit à l'une de mes cousines pour son 2ème et attendait de servir pour un hypothétique 3ème ou pour sa soeur quand elle aura son premier.... Ce prêt avait donc une signification très importante pour elles comme pour moi. Me prêter ce berceau pour mon nelwyn, c'était comme m'offrir d'intégrer symboliquement leur noyau familial, un cadeau et une bienveillance de grand-mère et de "soeurs" de substitution en l'absence de ma mère.

Comme pour ce berceau, le lit de bébé dans lequel le gnome est désormais installé a également un passé mémorable puisqu'il a accompagné les nuits des trois garçons de ma cousine ainée que j'ai choisit pour être la marraine de Willow. Elle-même et son fils ont été les filleul(le)s de ma mère, elle a habité quelque temps à la maison pendant ses études, elle m'a gardé et donné la cuillière, ses enfants ont été les bébés que j'ai le plus vu et connu parmis tous mes petits cousins et cousines, je la considère comme une des personnes de ma famille dont je suis la plus proche, une grande soeur en quelque sorte. J'aime l'idée d'avoir quelque chose qui rapporchera nos enfants et inscrit mon fils dans une histoire plus large que juste notre trio, lui qui est l'ainé et encore le seul enfant de nos familles proches [mon frère et ma belle-soeur].

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Je parlais donc d'émotions.

Mais aussi, plus basique

Triste d'abandonner le berceau, qui emporte avec lui le souvenir de ces premiers mois, en particulier la première nuit de mon bonhomme à la maison. Quel souvenir de le voir si petit, nouveau-né dans ce berceau que j'ai si souvent regardé pleine d'espoir et d'appréhension quand il était vide avant la naissance.

Si heureuse de le voir dans ce "grand" lit, à gigotter tant qu'il peut, à essayer de se retourner, de le retrouver la tête à la place des pieds après la sieste... de la voir si vivant et déjà si changé... si grandi. Réaliser que c'est déjà une petite réussite en somme, dans nos soins et nos échanges avec lui.

Et puis il est très sympa ce lit en fer blanc malgré le sommier un peu trop souple, une planche et un matelas tout neuf et c'est parfait. Basique avec les différents hauteurs possible, on aime bien le système de glissière qui permet de baisser la barrière de devant...

et puis Willow n'a eu aucun problème à vivre ce changement... lui ^^.

ça y est c'est fini

Vendredi dernier, j'ai donné la dernière tétée.

Une tétée du matin, où il a bien bu pourtant...

Mais voilà, ça faisait déjà 1 mois que c'était presque à chaque fois une galère.

Avec le passage aux biberons [que je ne regrette absolument pas puisque ça a eu des effets très positifs sur la prise de poids d'un côté mais aussi sur la satiété et donc le calme qui est apparu], le lait déjà peu nourrissant s'est raréfié... car avec seulement deux tétées par jour, j'avais bien peu de chance de garder une lactation efficace bien longtemps. Les tétées ne suffisaient plus du tout, la nounou se retrouvait à donner un bib à 9h30 soit à peine 1 heure après... et le soir, c'était plus un câlin pour l'endormissement à 20h qu'autre chose après le petit pot et le bib réclamé à 19h-19h30.

Dans le meilleur des cas, il jouait 5min avec, soufflait quand il avait le téton dans la bouche...et ça le faisait marrer avant de tétouiller en peu en grognant comme il le fait quand il s'endort tout seul dans son lit. Dans le pire des cas, il était complètement énervé, tirait dessus et finissait par se cambrer en hurlant, même en alternant de sein plusieurs fois par tétées et en effectuant des compressions pour faire couler plus vite... rien de tel pour se retrouver à déprimer et à culpabiliser...

Mais la moitié du temps où ça se passait quand même pas trop mal, c'était tellement satisfaisant et zenifiant de le sentir bien calme contre moi et de le sentir s'abandonner, endormit sur moi... de prendre le temps de l'observer, de lui caresser la tête, le dos ou l'intérieur des cuisses... de réaliser à quel point il avait grandi.... bonheur particulier et il m'est impossible de décrire pourquoi je ne ressens pas tout ça quand je donne le bib... et que malgré les contraintes et la douleur psychologique que je ressens quand ça ne se passe pas bien, je sois si mal à l'idée de devoir tout arrêter et perdre ça.

Mystère, alors juste admettre, laisser tomber l'analyse, accepter que l'inconscient prenne le contrôle...

Pour ça, la lecture du livre "Bien vivre l'allaitement", de M.Allard et A.Desrochers [ed. Hurubise], conseillé par LMJ et La Poule Pondeuse, m'a beaucoup aidé.

Quand je me suis vu pleurer comme une madeleine quasiment à chaque paragraphe avec parfois quelques phrases toutes simples telles que :

"La réussite d'un allaitement réside dans le degré de satisfaction que chaque mère et chaque bébé tirent de leur relation d'allaitement"

"Il n'y a pas de modèle unique et figé d'allaitement. Existe seulement celui qui se vit au quotidien, bouge au gré des circonstances heureuses ou malheureuses. Le plus souvent, au fil du temps et des expériences, le bonheur et la lassitude s'entremêlent, la fatigue et le bien-être se côtoient et, parfois, l'envie de continuer ne revient que si l'on a d'abord tout arrêté."

J'ai réalisé à quel point mes sentiments à ce propos étaient hors de mon contrôle et en même temps la sérénité par rapport à ce que j'allait faire à grandi au fur à mesure de ma lecture.

Encore la semaine d'avant, je lançais un petit appel au secours via quelques commentaires sur les blogs des copinautes, recevait leur conseil et leur sollicitude avec espoir, passait une commande de "coup de pouce à l'allaitement" de Néobulle et de tisane d'allaitement chez Bambinou... en même temps que la commande du livre via la librairie québécoise Renaud-Bray car indisponible en France. Et il ne m'aura suffit que d'un après-midi de lecture pour ranger mon petit flacon dans un placard [validité jusqu'en 2014... pour bb2 qui sait ^^] et me dire que j'allais quand même boire mes tisanes de temps en temps pour pas faire de gâchis ^^.

Je me permet ici de reprendre une partie de l'interview des auteurs proposée par LMJ car c'est en fait le message principal que j'ai retenu de ma lecture, à ce moment là, ce que j'avais besoin d'entendre et qui m'a aidé à prendre ma décision... en me donnant le droit de laisser s'exprimer des émotions que je ne comprends pas ou que j'ai peur de comprendre :

"Dans Bien vivre l’allaitement, nous présentons le sevrage comme une partie intégrante de l’allaitement et l’abordons dans sa globalité. Nous le célébrons aussi, comme un rite de passage important pour l’enfant et ses parents.

Quant au deuil de l’allaitement, c’est un aspect qui n’est jamais traité, mais souvent vécu. Que l’allaitement se passe bien ou mal, que le sevrage soit souhaité ou non, il est normal de se sentir déboussolée pendant quelque temps. L’allaitement ce n’est pas seulement donner du lait à un bébé, c’est un geste qui demande investissement et ouverture. Il remue toutes sortes d’émotions, positives comme négatives. Notre société a du mal à concevoir qu’une femme puisse avoir de la peine, ou de la colère, suite à un allaitement. Bien vivre l’allaitement explore ces émotions et en permet l’expression."

J'ai donc décidé d'arrêter. Et pour ça, il a fallu que j'arrive [enfin que j'essaye de me persuader, et ce n'est pas encore évident dans certains moments de blues] à voir mon expérience d'allaitement comme quelque chose de bien, de positif et de réussi au lieu de le voir comme une galère, comme une bataille contre la nature qui ne m'a pas aidé  : allaitement exclusif avec des bouts de sein quasiment du début à la fin et problème de satiété et de poids du Nelwyn qui m'ont beaucoup fait culpabilisé... surtout quand j'y ajoute un sentiment d'échec [complètement con je le sais bien mais c'est viscéral et non pas raisonné] par rapport au fait d'avoir dû recourir à une césarienne pour le mettre au monde [je vous le disais, c'est ridicule]. Comme si je n'avais pas été capable d'assurer les deux choses de base de la maternité dans le monde animal: donner la vie et nourrir. Oui, finalement je l'ai analysé... c'est psychologiquement dur car hors de tout discours raisonnables. C'est au-delà de l'intellect... c'est comme un message lancinant du fin fond de l'inconscient basé sur une image complètement fantasmée de la "bonne mère".

Ma lecture m'a permis d'accepter un peu mieux cette culpabilité avec cette phrase qui fait écho au plus profond de moi et me tire encore les larmes en la reprenant ici :

"Une fois le sevrage achevé, pourquoi ne pas célébrer votre allaitement ? Même s'il n'a pas été idéal ou si vous n'avez pas atteint tous les objectifs que vous aviez en tête, attardez-vous au chemin parcouru, aux bons moments que vous avez eus. La tristesse de perdre quelque chose doit laisser la place à la fierté de ce que vous avez accompli"

Voilà comment je me suis donné une petite semaine pour sevrer complètement. Supprimé la tétée du soir en gardant le fond du biberon de 19h30 pour lui donner à la place juste avant le coucher et en ajoutant quelques cuillères de céréales infantiles dans le bib du matin histoire de mieux le caler pour qu'il tienne jusqu'à celui de midi. Et le passage au lait maternisé relais 2è âge... Tout un tas de petites modifications pour compenser en quelque sorte.

Le we s'est très bien passé sans tétée, mais depuis le début de la semaine, le rhume a débarqué avec de la fièvre depuis bientôt 48h [première fois que ça arrive... comme par hasard !] et donc en le voyant pleurer, grogner et chouiner... je regrette de ne pas pouvoir lui donner le sein car c'est tout de suite facile de se dire que ça se trouve ça l'aiderait à se calmer... mais bon, j'essaye de me dire que bien d'autres bébés nourris aux biberons ont de la fièvre et leurs parents n'ont pas le choix et gèrent comme ça donc n'il n'y a pas de raison ^^.

Alors, pour encore mieux le vivre, j'ai retenu l'idée des auteurs du livre de mettre en place une espèce de célébration de cette étape. J'ai donc décidé de faire le point sur tous les aspects positifs du sevrage de mon point de vue :

• Déguster une bonne bouteille de Monbazillac [pas encore eu l'occasion, mais je me promet de le faire dès que c'est plus détendu à la maison]
• Remiser tous les vêtements d'allaitement [ce qui m'a permis de me lancer également dans le tri des affaires de grossesse, et de switcher les affaires d'été avec celle d'hiver tant qu'à faire.... ça fait du bien au moral de ne plus voir les même choses dans son armoire !]
• Ressortir mon ancienne lingerie [l'avantage d'avoir perdu ma taille supplémentaire]
• Remettre des habits "normaux" [j'en pouvais plus de toujours me retrouver avec les même fringues] et ne plus avoir à penser au fait qu'il faut un top et un gilet ou un pull qui se déboutonne !
• Pouvoir laisser le Squal s'occuper du nelwyn dès le retour de chez la nounou jusqu'au coucher sans avoir à monter [bon j'avoue j'ai dû mal, faut toujours que je monte, mais bon au moins c'est pas obligatoirement moi qui suis "coincée" en haut pour la phase d'endormissement] et aussi le matin de grasse mat le we ^^

6 mois... c'est une demi année.

Encore le même laps de temps et ce sera la première bougie, le premier tour de calendrier, le premier tour de la roue du temps pour ce petit bout d'homme.

6 mois... c'est un mi-anniversaire.

Comme la mi-temps d'un match, c'est une pause, on reprend son souffle. Tellement de choses se sont passées ; on a l'impression d'avoir vécu une succession de changements qui a semblé s'étirer et devoir continuer à l'infini ; mais non, nous voici rendu à une étape. Un rythme a été trouvé, que nous nous efforçons de respecter car nous savons qu'il est le garant du bien-être de chacun des membres de notre jeune et si inexpérimentée famille.

La journée type en semaine.

• 8h : levé, habillage, vitamine D et petite toilette de chat [sans oublié le P'tit Senbon ^^], tétée , jeux le temps que maman se prépare
• 8h45 : départ en poussette ou en porte bébé pour aller chez Tata Chanthan.
• 9h : arrivée chez Tata, maman discute et me laisse pour la journée
• 9h30 : petit déjeuner [biberon de 210 mL de lait maternisé 1er âge]    
  
•  10h30 : petite sieste du matin
• 12h : déjeuner [100g de purée de légumes + biberon de 210 mL de lait maternisé 1er âge]
• 13h30 : sieste de l'après-midi
• 16h30 : goûter [100g de compote de fruits + biberon de 150 mL de lait maternisé 1er âge]
• 18h : maman vient me chercher en poussette ou porte bébé, jeux à la maison
• 19h : dîner [100g de purée de légumes + biberon de 180 mL de lait maternisé 1er âge]
• 19h30 : bain et toilette complète [nez, oreilles, ongles si besoin, crème sur les fesses]
• 20h : fin du biberon s'il en reste et tétée câlin pour s'endormir
• 20h15 : dodo ^^

Après quelques petites tensions à la maison la semaine dernière du fait que le Squal rentrait rarement à la maison avant 20h et que donc je commençais à trouver sérieusement pesant d'avoir systématique le petit à charge toute seule toute la soirée en plus du matin ... Il a fait le nécessaire pour décaler ses horaires et fait maintenant son possible pour s'y tenir... c'est donc beaucoup plus gérable et agréable de se partager ce moment de vie à trois.

Le vendredi matin, c'est le jour de crèche de la nourrice. Elle y va pour 8h30 avec les deux petites qu'elle garde avec le nelwyn, je dois donc aller le déposer là-bas directement, j'ai 10min. de plus à prévoir pour le trajet. Elle y va également le mercredi matin car c'est le jour de crèche de la mamie d'une des petites qui est aussi Ass. Mat. [et qui n'avait pas de place pour prendre sa petite fille, c'est un peu bête mais c'est comme ça]. Mais dans ce cas là, elle attend que j'arrive avant d'y aller, c'est juste histoire d'aller y faire un tour, donc elle est pas pressé :). Du fait des listes d'attente pour les places en crèches, il y a très peu de nourrissons. Willow est donc la petite mascotte là-bas et d'après Tata Chanthan, les autres ass. mat. se disputent le droit de lui donner le biberon héhé ^^.

On ne se soucie plus de sa prise de poids... on s'émerveille tout simplement. Avant même de faire le contrôle à la balance, c'était une évidence qu'il avait bien rattrapé sa pause de croissance des 3-4 mois. Confirmation donc aujourd'hui avec un beau 7.760 kg pour 69 cm [soit +1,7 kg en 1 mois o_O - il a rattrapé la première courbe haute comme à sa naissance]. C'est devenu un bon gros poulet à prendre à bras. Il a désormais de bonnes joues [comme son papa et presque comme sa maman], ce qui lui vaut la remarque de toutes les personnes qui le voit ces temps-ci ; et des plis bien marqués à l'intérieur des cuisses ^^ [que je suis seule à voir héhé]. Nous sommes passés aux couches T3 depuis la pesée du mois dernier et on peut pas dire qu'elles soient vraiment grandes. De même, les bodies en 6 mois sont trop tendus sur l'abdomen et commançaient à tirer en longueur en début de semaine... Je me suis occupé de faire quelques achats en 9 mois [pas évident à trouver] ou en 12mois ainsi que dans une turbulette 6M/2A et je me dépêche de les passer à la machine car ayé depuis ce matin le 6 mois c'est plus possible, j'ai quasiment vidé ses tiroires.  Même si je suis ravie qu'il grandisse bien, c'est déprimant quand même de devoir remiser tout ça aussi vite.  Surtout que c'était mon stock le plus important [achat, dons ou cadeaux].

La diversification se poursuit très bien. Il dévore les compotes du goûter. La nounou me dit qu'il préfère les petits pots au fait-maison. J'ai effectivement eu du mal avec la purée de carotte et la compote que j'avais faites moi-même mais elles étaient un peu trop compactes et avaient encore des petits morceaux. Une fois repassées au mixeur et un peu diluées, c'est mieux passé. Sa purée préférée c'est la courgette, ensuite vient la carotte, mais il mange aussi très bien les épinards et le céleri :). Il faut maintenant que je teste le fenouil, les haricots verts et le brocolis.

Nous allons finir le pot de lait 1er âge que l'on a entamé et passer ensuite au lait 2eme âge. Je fait un travaille psychologique intense depuis quelques jours pour envisager le sevrage total [l'objet d'un prochain billet sûrement], du coup je prévois ajouter 2 CC de céréales dans le bib du matin que je lui donnerai pour qu'il tienne jusque à celui de midi.

Il était temps aussi de changer de lit. Le berceau [45*90cm], si pratique dans lequel nous le trouvions bien installé à son arrivée, est devenu vraiment trop exigû, surtout en largeur. Nous avons donc récupéré un "grand" lit [60*120cm] et racheté un matelas sur lequel il peut désormais dormir les bras en croix [il ne me reste plus qu'à ressortir la machine à coudre pour refaire un tour de lit assorti à la chambre]. Il dort toujours aussi bien malgré quelques réveils en gros sanglots la semaine dernière ou il a fallut parfois le prendre de longues minutes dans les bras pour qu'il se calme... des cauchemards ou beaucoup de choses stressantes à intégrer sans doute. Mais ce qui est toujours incroyable c'est son sourire au réveil... toujours de bonne humeur ^^. Globalement c'est un bébé très souriant et il commence à vocaliser assez fort quand il joue.

Nous avons remisé la nacelle de la poussette car il ne tenait quasiment plus en longueur et était vraiment serré en largeur. De même, il est un peu coincé dans  le cosy. Ce qui est parfait en tant que siège auto mais assez peu confortable en poussette pour les trajets chez la nounou. Nous avons donc installé le hamac de la poussette en position complètement allongé pour qu'il soit bien à l'aise.

Depuis sa cascade, il joue désormais par terre dans un petit coin qu'on lui a aménagé dans le salon, délimité par un parc en bois. Pas de gros changement depuis le mois dernier concernant le développement moteur : toujours très rapide à se retrouver sur le côté ou le ventre... toujours incapable de se remettre ensuite sur le dos...et il ne supporte pas être plus de 2 minutes sur le ventre... donc il couine jusqu'à ce qu'on vienne l'aider. S'il vacille encore beaucoup quand on l'assoit, on sent quand même quelque progrès dans la stabilité et il se tient par contre extrêment bien droit quand on le porte et relève bien la tête quand il est sur le ventre.

Il affectionne toujours autant Sophie la pétasse qu'il secoue, mord et écrabouille à longueur de temps. Il sait très bien attraper touts les objets, qu'il ausculte, secoue, met à la bouche systématiquement... même sa teuteute, qu'il manipule avec ses deux mains jusqu'à la mettre correctement en bouche... sauf qu'il préfère souffler dedans en bavouillant plutôt que la tétouiller plus de 1 min ^^. Par principe, je la garde à portée de main ou de sac chez la nounou mais, elle comme moi, ça doit faire 15 jours qu'on en a pas eu l'utilité... il n'en veut même plus quand je le pose dans le lit le soir... Je ne m'en plains pas, si ça peut nous éviter la galère que vivent certains parents lorsqu'ils cherchent à leur en faire passer le besoin... On a juste rien fait pour... c'est comme ça.

Par contre, depuis quelques temps, il a une passion non dissimulée pour son lapin musical. C'est la première peluche/jouet que j'avais acheté. J'avais été déçue par le peu de temps que durait la musique [oui, tu tires l'anneau mais la ficelle est pas très longue alors c'est vite remonté et puis aussi c'est l'air du manège des poupées à Disney... le truc impossible à se sortir de la tête après mdr]... du coup je l'avais délaissé pour la musique du mobile au-dessus de son lit. J'avais mis le lapin, sur le coin de la table à langer... un peu par hasard, parce que ça décorait bien... A bah, maintenant il est à peine posé le dos sur le matelas de la table qu'il a déjà attrapé un pied du lapin, et récupéré le truc sur lui. Faut quand même vous dire que le machin est presque aussi grand que lui... alors c'est pas ce qu'on fait de plus pratique pour le déshabiller et lui changer la couche [surtout en cas de gros paquet... toujours peur qu'un bout du lapin se retrouve dedans :s !]... mais bon il a tellement la banane avec ça.... surtout quand on déclenche la musique et qu'il voit des petites lumières rouges s'allumer alternativement un peu partout dans la peluche...alors là c'est l'extase : sourire, petits cris de joie, battements des bras, coups de pied dans le ventre à maman.... que j'ai du mal à pas lui laisser :p.

L'album photo de ce 6e mois est en ligne :)

J'aurai dû commencer cette série avec la première cascade de Willow qui fait que

=> Depuis, on a installé son tapis d'éveil par terre.

Déjà on est pas fier de soi... mais c'est encore pire quand quelqu'un de l'extérieur en est témoin :/

Mais en fait, la première boulette [et sans doute pas la dernière comme tout parents imparfaits] après laquelle on s'est vraiment senti mauvais parents,  je crois que c'était quand il avait 3 mois. On était partis une semaine en vacances "d'été". On a eu une semaine ultra pourrie, vent et pluie, chute des températures... Ce midi là, nous avions profité de la présence de ma tante pour s'offrir un petit restau en amoureux pendant la sieste. Elle avait un biberon de lait maternelle... nous partions tranquille. Mais quand on est rentré, elle nous a appris qu'il s'était réveillé à peine 30min après notre départ parce qu'il avait eu trop froid...et qu'il était "bleu"... n'ayant pas trouvé de quoi mieux l'habiller dans son sac, elle avait fini par le mettre avec elle dans son lit >.<. Il avait fait si chaud les semaines précédentes qu'on avait pris l'habitude de l'habiller léger et de le mettre à la sieste sans turbulette. On a pas du tout percuté qu'il faisait 10 degré de moins que chez nous et qu'à l'étage c'était pire :/ . J'avais tellement mauvaise conscience que le lendemain on est aller acheter des gros pulls et combinaisons pour finir les vacances.

=> Depuis, je prévois toujours des habits de toutes les épaisseurs quand on part et j'ai eu beaucoup de mal à le laisser découvert quand il a fait si chaud par la suite :/

Et puis il y a eu ce we. On était sorti faire les courses et étant donné les températures qui se sont maintenant bien rafraichies, comme de bon parents prévoyants, on lui avait mis un bonnet qu'on lui avait laissé sur la tête dans la voiture. Quand il a commencé à chouiner sur le retour, on s'est pas vraiment alarmé, la fatigue et la faim sans doute, il était un peu décalé entre le repas et le goûter. Ce n'est qu'en arrivant à la maison qu'on l'a trouvé avec le bonnet qui lui recouvrait tout le visage >.<.... [l'inconvénient de les avoir dos à la route à l'arrière... on peut pas surveiller]. J'avoue j'ai éclaté de rire en le trouvant comme ça... mais bon ça va que c'était un tissu fin qui lui permettait quand même de respirer :s

=> Depuis, il est clair qu'il est hors de question de lui laisser un bonnet sur la tête sans surveillance.

Et pas plus tard qu'hier, en allant le récupérer chez la nounou en poussette. Il était tout calme et content dans les bras de la nounou qui était dehors en train de lui faire prendre l'air. Elle me dit qu'il a été super sage, n'a pas pleuré une seule fois, même pour s'endormir comme il fait habituellement. Elle me le donne, je le pose dans la poussette en lui glissant les pieds dans la chancelière...et là il se met à hurler tout rouge.... Directement, la nounou s'éclame "oh mais qu'est-ce qu'il a, il a mal !"... moi "euh non non, il aime pas trop que je l'attache, il râle tout le tps"... hum.... bon quand même non c'est pas à ce point là d'habitude.... je vérifie son manteau... ses jambes à l'intérieur de la chancelière.... ah ba tien oui... il a le pied tout tordu et plié sous lui.... HUM HUM.... moi l'air de rien "allé tiens prend ton joujou, allé c'est bon ça roule, hop là on y va".... MDRrrr j'ai quand même du piquer un far je pense ^^.

=> Ce matin, j'ai fait super gaffe... une habitude à prendre quoi :s